Le 8 octobre à
Habay-la-Vieille est né Jean-Louis Gilson,
fils de de Pierre Gilson et de Marie Françoise Warnimont. Vers
1665 Jean-Louis et son frère Jean-Henri vivent à
l'ermitage des "Bizeux". En 1667, il prend contact avec l'Abbaye
d'Orval, c'est à cette période qu'il décore
l'église d'Izel. Il entre à l'abbaye d'Orval le 2 novembre 1771 à l'âge de 30 ans et prend le nom de frère Abraham et son frère celui de frère Jérôme. En 1772, il se rend à Trèves (Archevêché) et visite l'Église Saint Paulin, l'année suivante il fait deux séjours à la gilde de Saint-Luc à Anvers, puis en 1776, il fait un séjour de 8 mois à la Kunstakademie de peinture de Düsseldorf. Le premier juin 1777 il reçoit le premier prix de composition pour "Adam et Éve pleurant Abel". Lors de l'incendie de l'Abbaye d'Orval pendant la période révolutionnaire (23 juin 1793) les frères Jérôme et Abraham se réfugient à Luxembourg, il reviendront ensuite au prieuré de Conques en 1795 jusqu'à la dispersion de la communauté d'Orval (1796). En 1799, les deux frères achètent à Florenville la maison dite "La Brouque" qu'Abraham Gilson habitera jusqu'a son décès le 16 janvier 1809 à l'âge de 68 ans. Son plus illustre élève : Jean-Antoine Ramboux viendra séjourner plus 14 mois à Florenville (à partir de 1807). Le plafond du chœur (Saint Trinité et les angelots, ainsi que les apôtres) sont de sa main. On retrouve le bleu et le rouge orangé caractéristiques de ses œuvres (qu'il ne signait pas). |