(Mouilleron-en-Pareds,
Vendée, en 1841 - mort à
Paris, 1929).
Entré dans la vie
politique en 1870, il fut député à partir de
1875 (extrême gauche radicale), sénateur après
1902. Polémiste ardent, surnommé «le Tombeur de
ministères», il provoqua la chute de J. Ferry et se
rangea dans le camp des défenseurs de Dreyfus.
Président du Conseil de la IIIème République
(1906-1909), il réprima durement les grèves
ouvrières et rompit avec les socialistes.
Appelé de nouveau, par le président de la
République Poincaré, à la présidence du
Conseil (en novembre 1917), il fit preuve d'une grande énergie
dans la conduite de l'armée à la fin de la
première guerre mondiale, ce qui lui valut d'être
surnommé «le Tigre» et «le Père la
Victoire». Il se retira de la vie politique en 1920,
après avoir échoué à l'élection
présidentielle.
Académie française (1918).
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