COLOMB (Christophe)
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Christophe Colomb
Naissance :  Gênes, 1451 - Décès :  Valladolid, 1506
Cristoforo Colombo, en espagnol Cristóbal Colón, 1451-1506, navigateur qui a découvert l'Amérique. Né probablement à Gênes, ou peut-être à Lisbonne, il devint très tôt marin. En 1479, on le trouve à Lisbonne, qui était depuis longtemps le point de départ de nombreux voyages d'exploration. Il étudia avec ardeur cartes et livres de voyages, et s'intéressa aux récits des marins. C'est ainsi qu'il forma le dessein de faire ses propres découvertes. Il cherchait surtout une route plus courte vers les Indes. Ses plans soulevèrent quelque intérêt, mais il ne put obtenir l'appui du roi du Portugal et, en 1484, il partit pour l'Espagne, où il trouva aussi partisans et critiques. Après la défaite des Maures de Grenade, il put enfin gagner à sa cause le roi Ferdinand et la reine Isabelle. Ceux-ci acceptèrent de le nommer amiral et vice-roi des terres qu'il découvrirait.

Le premier voyage.
Colomb part donc avec trois navires (Santa Maria, Nina, Pinta) et 90 membres d'équipage de Palos (sud de l'Espagne) le 3 août 1492. le 12 Octobre, La terre est en vue. Le 28 octobre, il est à Cuba. Colomb est persuadé d'avoir atteint le continent asiatique (Chine) et de connaître sa position exacte sur le continent.  Le capitaine de la Pinta déserte (s'enfuit) à la poursuite de l'or vers l'ouest. La santa-Maria s'échoue et devient inutilisable. Colomb laisse 39 hommes dans un fort et rentre au plus vite vers l'Espagne.

Le deuxième voyage.
A peine revenu, Colomb pense déjà à un second voyage encore plus grand, important. Il repart de Cadiz (Espagne) en septembre 1493 avec une flotte de 17 navires et 1500 hommes avec l'idée de fonder une colonie.

Le troisième voyage.
Ce n'est qu'en 1498 qu'il rassemble une flotte de 8 navires pour un troisième voyage. Le 31 juillet, il arrive avec trois navires à l'île de Trinidad, juste en face de la côte sud américaine. Devant les plaintes et rumeurs contre Colomb, Ferdinand et Isabelle envoient Bodadilla vers la nouvelle colonie. Celui-ci fait arrêter les frères Colomb et les renvoie en Espagne pour être jugés.

Le quatrième voyage.
En Espagne, les choses s'arrangent. Colomb peut repartir en 1502 mais il a été écarté des affaires de la nouvelle colonie. Les quatre navires de Colomb sont un à un perdus. Colomb revient piteusement en 1504 en Espagne.

La fin.
Triste et déçu par tous les avantages qu'il avait obtenu au départ et qui lui ont été un à un retirés, Colomb finit sa vie à Séville (Espagne) et mourut en 1506 à Valladolid, toujours persuadé d'avoir atteint les Indes, et certainement pas dans la pauvreté.

«<L'oeuf de Colomb<». Cette expression désigne une chose simple, mais non évidente. Elle fait allusion à une anecdote selon laquelle Christophe Colomb aurait fait tenir un oeuf en équilibre sur une extrémité, en le cassant pour l'aplatir. Il voulait montrer par là qu'il n'est pas toujours facile de penser aux idées les plus simples, répondant ainsi à ceux qui prétendaient que n'importe qui aurait pu découvrir le nouveau continent.


 Christophe Colomb et la météo
 Deux ans après avoir découvert le Nouveau Monde, Christophe Colomb voit son premier ouragan en août 1494. Puis un autre l'année suivante. Au bout de son quatrième voyage, il était devenu très familier avec la mété o du Nouveau Monde. Un jour qu'il accompagnait une flotte de bateaux en route vers l'Espagne, il nota dans le ciel les signes avant-coureurs d'un ouragan. Il envoya son capitaine à l'île la plus proche pour demander la permission de se réfugier au port en raison d'une tempête qui allait frapper. Le gouverneur de  l'île se moqua de lui et refusa de lui accorder sa requête en  le traitant de prophète de malheur. Sans permission d'accoster, Colomb guida son navire à l'embouchure d'un fleuve voisin pour chercher protection contre la tempête. Les autres bateaux igno-rèrent  son avertissement et continuèrent vers l'Espagne. Dix-neuf bateaux  furent perdus avec tout leur é quipage. Un seul navire parvint à  regagner l'Espagne sans dommage. Les ennemis de Colomb déclarèrent  qu'il avait levé la tempête par magie. En fait, Christophe Colomb avait été sauvé par ses connaissances en météo!