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De
son véritable nom : Joseph Vissarionovitch Djougatchvili
né à Gori,
Géorgie en 1879
mort à Moscou en 1953
homme politique
soviétique. Fils d'un cordonnier géorgien, acquis
dès 1899 aux idées marxistes, il mena dès lors
une intense activité révolutionnaire qui lui valut
d'être arrêté et exilé à plusieurs
reprises (notamment en Sibérie, de 1913 à la fin de
1916). Son action et ses évasions le firent surnommer Staline
(«l'Homme d'acier») en 1913. En 1904, il adhéra
à la fraction bolchevique du parti dirigé par
Lénine, qu'il rencontra en 1905 et qui le fit coopter au
comité central du parti en 1912. Secrétaire
général du parti (1922), il parvint à
succéder à Lénine après sa mort en 1924.
Malgré les jugements défavorables portés sur lui
par ce dernier dans son testament politique. Partisan d'une
révolution circonscrite à la seule U.R.S.S., d'un fort
développement industriel et d'une politique de centralisation,
il fit triompher ses thèses contre Trotski
(éliminé en 1927, ainsi que Zinoviev) et contre la
droite du parti (Boukharine et Rykov éliminés en 1929).
De 1934 à 1938, de grandes «purges»
liquidèrent les derniers opposants et le laissèrent
maître absolu du pays. Il usa, pour asseoir sa domination, de
moyens de terreur (exécutions, procès truqués,
déportations massives) et développa un culte de la
personnalité sans limites. Il signa avec Hitler un pacte de
non-agression (21 août 1939), violé par l'attaque
allemande de juin 1941. Staline dirigea une guerre difficile contre
l'Allemagne. La victoire finale renforça son prestige et lui
permit d'agrandir le territoire soviétique et son aire
d'influence: les États proches passèrent rapidement
sous le contrôle de l'U.R.S.S. Après le XXe
Congrès du P.C.U.S. (1956), nombre des aspects de sa politique
furent condamnés (déstalinisation), notamment le culte
de sa personnalité. Avec l'arrivée au pouvoir de M.
Gorbatchev, l'ensemble de la politique stalinienne fut soumis
à la critique.
Rabin.
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