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DocumentsFiche égalitéE54A-DevoirEgalite2 |
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Cette gravure
présente la société des trois ordres: C
1er ordre
: le clergé
(prêtres, moines, évêques…)il porte un jabot : j Le clergé ne paye pas l'impôt, il possède les terres |
P R I V I L É G I É S |
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N
2eme ordre
: la noblesse
(duc, comte, marquis…)il porte une épée : e et un chapeau : c La noblesse ne paye pas l'impôt, elle possède les terres |
||
C
3eme ordre
: le tiers état
(paysans, bourgeois, artisans, domestiques…)il tient une pioche j c'est lui qui travaille (et supporte les autres) Le tiers état paye de nombreuses taxes et doit faire les corvées (listes qui sortent des poches de la noblesse et du clergé) Les animaux qu'il n'a pas le droit de chasser ravagent ses récoltes. |
L'image est une carricature : éxagération qui montre que la
société d'Ancien Régime est injuste à cause des inégalités.
Esclaves Aucun droits travail forcé |
Femmes étranger (métèques) Des droits civils |
Citoyen droits politiques possèdent la terre |
trés défavorisés —> |
injustices
et inégalités |
<— trés favorisés |
Avant 1789, la société française était inégalitaire,
fondée sur la division en 3 ordres (noblesse, clergé et
tiers-état) qui avaient des droits et devoirs différents.
Progressivement à partir de la Révolution française (1789),
les droits politiques favorisant l’égalité
sont mis en place : abolition de l’esclavage (1848) et suffrage
universel masculin (1848), droit de vote des femmes
(1944) et droit de vote pour les citoyens de l'Union Européenne aux
élections municipales (1992).
Des droits sociaux ont aussi progressivement été affirmés :
le droit à l’éducation gratuite pour tous, garçons et filles,
grâce à Jules ferry en 1882, le droit aux congés payés en
1936 ou encore le droit à la protection sociale avec
l’instauration de la Sécurité Sociale en 1945.
L’impôt sur le revenu est un prélèvement obligatoire d’argent sur les revenus des travailleurs pour subvenir aux dépenses d’intérêt général de l’État. Son instauration suscita beaucoup de débats, mais il fut mis en place en 1914 pendant la Première Guerre Mondiale pour moderniser le système fiscal de l'État et ainsi faire face aux dépenses engendrées par l'effort de guerre.
Pourtant, grâce aux impôts et en particulier l’impôt sur le revenu, l’État finance des services publics (ensemble des services rendus à la population par l’État et les collectivités territoriales), accessibles à tous, quel que soit le niveau de richesse : l’éducation, la justice, les hôpitaux... Sans l’impôt, pas de dépenses publiques dans l’intérêt de tous.
L’impôt sur le revenu est progressif : plus les revenus sont élevés et plus il est important. Mais le niveau de l’impôt dépend aussi du nombre de part de chaque foyer (nombre d’adultes et d’enfants) : plus le nombre de parts est important, plus l’impôt diminue. Par sa progressivité, l’impôt sur le revenu permet de corriger les inégalités de revenu, c’est une contribution solidaire. Pourtant, seule une petite majorité de contribuables (16 millions sur 33) acquitte cet impôt. Et certains s’installent à l’étranger pour payer moins.
Toute personne qui travaille est obligatoirement inscrite à la
Sécurité Sociale, elle est un « assuré social ».
Le taux de remboursement varie de 35% (médicaments vignette
bleue) à 100% (médicaments irremplaçables). La visite chez le
médecin est prise en charge à 70%.
La Sécurité Sociale a été créée en 1945 au sortir de la
Seconde Guerre Mondiale. C’est un système de protection sociale
qui rembourse une partie des frais en cas de maladie ou
d’accident du travail, verse une pension aux retraités et des
allocations aux familles modestes. Ainsi toute personne qui
travaille est automatiquement inscrite à la Sécurité Sociale
et devient un « assuré social ».
La Sécurité Sociale fonctionne grâce aux cotisations
versées par les employeurs et les salariés à l’URSSAF. Il
s’agit d’un système de solidarité puisque les salariés
cotisent pour l’ensemble de la communauté sans savoir s’ils
seront un jour malades ou parents et car les actifs (salariés
cotisants) cotisent pour les passifs (retraités) : on parle de
solidarité intergénérationnelle. Cependant, des problèmes de
déficit mettent la Sécurité Sociale en danger.
Étude de documents
Document 1 : photographie Une salle informatique dans un collège. Les tables sont circulaires, les élèves se font face et les ordinateurs sont connectés à internet. Un professeur est présent au fond de la salle. |
Document 2 : photographie Un élève handicapé accueilli dans un collège. L'élève est dans un fauteuil roulant, une sorte de casque capte ses mouvements, devant lui un pupitre et un jeune adulte l'aide. |
Document
3 : texte L'accompagnement éducatif dans un collège de Marseille Jeudi, 18 heures :
toutes les salles de classe du Ier étage du
collège Jules-Ferry de Marseille sont éclairées. «
L'école après l'école », concerne ici 141 élèves.
Certains, comme Elyes, sont présents tous les soirs en
soutien scolaire : « ça m'apporte de bonnes notes, j'ai
eu un 13 et un 15,5 en français et maintenant, je révise
le brevet blanc ». Pour Nicolas, le professeur de
français qui encadre cette séance de soutien scolaire, «
c'est comme des cours particuliers ».
D'après le site Internet
du rectorat de Marseille. 2009.Pour Djamel, le professeur d'anglais, « certains élèves n'ont pas d'habitudes de travail et on leur apprend ces habitudes ; d'autres sont déjà plus autonomes mais trouvent ici un endroit au calme ». |
Les élèves sont connectés à internet, l'accès à internet au collège permet de maintenir une égalité entre les élèves, car certains n'ont pas la possibilité de se connecter à la maison.
L'aide d'un A.V.S. (assistant de vie scolaire) et un matériel adapté : fauteuil roulant, ordinateur, lutrin, permet à un élève lourdement handicapé de suivre une scolarité avec les autres élèves.
L'accompagnement éducatif donne aux élèves la possibilité de travailler dans le calme, d'être aidés personnellement, d'avoir des habitudes de travail : méthode et autonomie.
Au collège, grâce au C.D.I. les élèves peuvent trouver la documentation pour une recherche, ils peuvent aussi se connecter à internet et lire de nombreuses revues. Le F.S.E. (foyer socio-éducatif), la chorale, les clubs et l'UNSS offrent des loisirs accessibles à tous.
L'assistante sociale peut utiliser le « fond social collégien » pour venir en aide financièrement aux familles des élèves.
Il
y a égalité des chances car |
Il
n'y a pas égalité des chances car |
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Tous
peuvent avoir accès internet Tous peuvent être aidés L'aide concerne particulièrement ceux qui ont des difficultés. Les bourses sont versées à ceux qui sont moins riches. La scolarité est obligatoire. |
Certains
ont moins de capacités intellectuelles. Des élèves n'ont pas le soutien de leur famille. Des élèves ont des handicaps. |
Étude de documents.
Pourquoi les garçons et les filles ne sont-ils pas égaux à l'école ? Comment y remédier ?
Les filles
réussissent mieux que les garçons dans leurs études.
Cependant, elles sont encore trop peu nombreuses à choisir de
faire des études scientifiques et techniques, qui offrent
pourtant le plus de débouchés sur le marché du travail. Les
différences d'orientation entre filles et garçons ne sont pas
dues qu'à des choix, mais aussi à des inégalités et à des
préjugés.
Le ministère de l'Éducation nationale encourage les filles à
faire des études scientifiques.
Document 1 : photographie Madame Chaumont-Gorius. maire du village de Pierrevert (Alpes-de-Haute-Provence). À gauche avec l'écharpe tricolore et à droite avec des conseillers municipaux. |
Document
2 : Texte Le témoignage de Madame Chaumont-Gorius. J'ai été élue maire
après 15 ans de lutte. C'était difficile, notamment
parce que j'élevais mes enfants. En tant que femme, j'ai
pu être considérée parce que j'avais fait des études,
mais en politique, on m'a fait sentir que je ne rentrais
pas dans le bon code vestimentaire, que j'étais trop
féminine, naturelle et souriante. Aujourd'hui, j'affiche
encore cette féminité, je revendique ma différence.
Dans ma mairie, les collaborateurs et collaboratrices ont des missions selon leur expérience, leurs compétences, leur disponibilité, et évidemment pas selon leur sexe ! D'après un entretien réalisé en juillet 2009.
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Document 3 : Graphique L'évolution du nombre de femmes conseillères municipales, maires et députées depuis 1945 Le graphique présente le pourcentage de femmes maires, de femmes députées et de femmes conseillères municipales en France de 1945 à 2008 |
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Document
4 : texte La parité politique selon la loi La loi ne s'applique pas pour les élections à l'Assemblée nationale ni pour les élections municipales dans les communes de moins de 3 500 habitants. Article 3. Sur chacune des listes de candidats, l'écart entre le nombre d'hommes et de femmes ne peut être supérieur à un. Chaque liste est composée alternativement d'un candidat de chaque sexe. Article 14. Les candidats sont tenus de faire une déclaration revêtue de leur signature, énonçant leurs noms, prénoms, sexe, date et lieu de naissance, domicile et profession. D'après la loi n° 2000-493
du 6 juin 2000.
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Document 5 : photographie Les députés à l'Assemblée nationale en 2009. Sur cette photographie d'une partie de l'Assemblée nationale, on ne distingue pas de femmes. |
Document 6 : photographie Une liste de candidats pour les élections municipales de 2008. ÉLECTIONS MUNICIPALES 9 ET 16 MARS 2008 Bulletin de vote de la liste de Gauche et du centre. Les noms de femmes et d'hommes alternent sur la liste, il y a autant d'hommes que de femmes. |
Les femmes ont obtenu le droit de vote en 1944, mais elles
n'accèdent que très lentement aux responsabilités politiques
(maire, député, ministre) durant la seconde moitié du XXe
siècle. Pour combattre cette situation, une loi sur la parité
homme/femme en politique a été votée en 2000.