G3•02 Les échanges, la mobilité des hommes |
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Les relations dans le monde se font sur différentes échelles.
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Produits industrialisés ou produits manufacturés ( machines, véhicules, électronique,… ) sont particulièrement demandés.
Produits agricoles et matières premières, ont des valeurs beaucoup plus faibles pour des tonnages élevés (ce sont des pondéreux). Leur commerce est en régression.
Les invisibles, c'est à dire les échanges de services (informations, banques, assurance, tourisme,…) connaissent une forte croissance. Les flux de capitaux (monnaie électronique et monnaie de compte) qui transitent par les grandes places financières représentent des sommes qui s'expriment en milliards de dollars.
Les produits à faible valeur ajoutée sont vendus par les pays en voie de développement, ils représentent des tonnages importants mais un flux monétaire peu important, c'est un des problèmes des pays en voie de développement car la valeur des exportations ne permet pas de financer les importations nécessaires.
Les produits à forte valeur ajoutée sont vendus par
les pays
industrialisés, ce qui représente près de 70% des
échanges.
Ces pays peuvent donc acheter et vendre facilement des produits
industriels
et technologiques.
L'autarcie n'est plus envisageable au miveau d'un État
Il est particulièrement important dans les P.E.D. (Pays En
Développement), où les campagnes sont restées
peuplées mais n'apportent plus de ressources suffisantes pour
assurer le minimum vital. Dans ces pays, les villes, bien que souvent
saturées, continuent à attirer une population nombreuse
qui espère trouver travail ou richesse.
Dans les pays industrialisés, les progrès
technologiques, la concurrence des N.P.I, ou les modifications de la la
demande ont généré une réorganisation des
industries et un déplacement des bassins d'emploi, les anciens
foyers de la révolution industrielle sont
délaissés au profit des nouveaux pôles
technologiques.
Les migrations saisonnières dues au tourisme, sont en
croissance, elles ne concernent que les pays à niveau de vie
élevé (tourisme de masse).
Les migrations entre les États se sont
considérablement développées,
de nombreux ressortissants de pays pauvres tentent de trouver du
travail
ou un meilleur niveau de vie dans les pays industrialisés ou
même
ceux qui ne sont qu'un peu plus développés. Certaines
populations
doivent quitter leur pays d'origine suite à des conflits parfois
aggravés
par des pénuries.
Les différences culturelles (langue, religion,…) posent le problème de l'intégration et parfois contribuent à développer une xénophobie dans les pays d'accueil, celle ci peut freiner ou inverser un flux migratoire.
Des politiques arrivent à contrôler l'immigration en fixant des quotas (E.U.A.) ou en refusant des visas à des personnes jugées indésirables de par leur nationalité d'origine ou leur (faible) qualification.
Le tourisme représente une part croissante dans les
échanges de services et les mouvements saisonniers de
population. Ce qui peut constituer une ressource importante pour
certains États. Le tourisme s'internationalise et grâce au
transport aérien devient intercontinental.
La révolution des transports au XIXème siècle a
accéléré une croissance et une diversification des
échanges. Des régions entières de certains pays se
sont spécialisées dans une production destinée
à l'exportation. Les progrès techniques ont permis
d'accroître la taille des rames de wagons ou le
tonnage des navires, le rayon d'action des avions s'est lui aussi accru.
Les nouvelles formes de gestion des entreprises (flux tendus, stocks
réduits) ont généré un développement
considérable du trafic routier.
Le large anneau aérien qui relie l'Amérique du Nord,
l'Europe Occidentale et le Japon représente la plus grande
partie du transport aérien mondial de passagers.
Elles relient les trois grandes facades maritimes de la Triade qui
disposent des ports géants à l'équipement moderne
; la façade Nord-Ouest de l'Europe (Rotterdam), la façade
Est des États-Unis (New-York) et la façade Sud-est du
Japon (Kobé, Osaka).
L'évolution du transport maritime a apporté une
spécialisation des navires : méthaniers,
porte-conteneurs, navires réfrigérés,…
La nécessité de changement rapide de mode de transport
a généré l'implantation de zones de transfert des
marchandises : rail-route, maritime-fluvial, port à conteneur
(Europoort de Rotterdam).
Les flux invisibles permettent l'échange rapide de produits
(logiciels, actions boursières, données
économiques, politiques ou militaires) grâce aux
satellites, aux cables transcontinentaux et à internet.
Plus de la moitié de la population du monde vit dans des
villes qui dépassent le demi millon d'habitants. Les plus
grandes aggloméations se trouvent en amérique du Sud :
São Paulo (Brésil)
et Buenos Aires (Argentine) et en Asie du Sud Est : Bombay et Calcutta
(Inde), Jakarta (Indonésie), Bejing et Shanghai (Chine),
Séoul (Japon), Tokyo et Osaka (Japon).
Sur 25 villes de plus de 10 millions d'habitants, 17 sont
localisées dans les pays en développement.
Dans ces pays les villes connaissent une croissance de 3% par an qui
s'explique par l'arrivée massive de populations rurales qui
espèrent améliorer leurs conditions de vie. Les villles
du "tiers-monde " ne proposent pas d'emplois (industrie ou tertiaire)
ou d'infrastructures comme les villes du Nord, ce
qui amplifie des problèmes sociaux (population
désœuvrée, insuffisance et vétusté des
logements, sous équipement). Comme dans les ville du nord le
centre est souvent occupé par un CDB, par contre la distinction
entre les quartiers favorisés (villas) et les quartiers
populaires qui constituent la plus grande partie de la population est
fllagrande. Dans les les immenses bidonvilles (favellasen
Amérique du Sud) les équipements : adduction d'eau,
assainissement, raccordements électrique desserte des
transports, hôpitaux et écoles sont très
insuffisants où inadaptés. La croissance urbaine se fait
souvent de façon anarchique, occupant l'espace libre
(marécages, fortes pentes, lit de rivière) au risque des
populations dejà fragiles.
La population urbaine des pays industrialisé n'augmente plus
que de 1% par an. Elle n'est plus liée, comme au XIX°
siècle ou au début du XXème siècle,
à la croissance industrielle.
Les activités tertiaires (services,: commerce, transports,
santé,
éducation, loisirs, banques,…) constituent l'essentiel de
l'activité
urbaine. Le tissu urbain à mailles serrées
constitué
de villes petites ou moyennes se renforce grâce aux
activités
tertiaires.
Les transformations économiques de la fin du XX ème
siècle (mondialisation, concentration des entreprises) ont
généré un rassemblement des lieux de pouvoir et de
contrôle (administration, sièges sociaux, banques) dans de
grandes mégalopoles longue de plusieurs centaines de
kilomètres:
- méglaopole européenne (Londres,
Paris, Ruhr, Milan)
- méglaopole américaine (New York,
Chicago, Baltimore)
- mégzalopole japonaise (Tokyo, Osaka)
C'est une mesure uniquement économique : le Produt
Intérieur Brut estle montant de toutes les richesses produites
dans un pays. Le PNB (Produit National Brut) est le montant des
richesses produite par le pays (ce qui enbglobe les production faite
à l'étranger).
Pour permettre des comparaisons on divise le PIB (ou le PNB) par
le nombre d'habitants du pays. Le PIB est exprimé en dollars car
c'est la monnaie des échanges internationaux.
Le PIB qui perment de mesurer la richesse d'un pays, ne tient pas
compte du niveau de vie, c'est à dire des conditions
d'éducation, de
santé et de sécurité des populations.
En 1990 l'ONU à défini l'Indice de Développement
Humain, c'est un calcul qui permet d'obtenir un nombre entre 0 et 1 en
tenant compte du PIB, de l'espérance de vie et du niveau
d'éducation. Plus le nombre s'approche de 1 (absolu), plus les
conditions de vie de la population sont satisfaisantes (France : 0,95,
Sierra-Léone : 0,18).
Grâce aux indicateurs économiques on a pris l'habitude
de classer les pays en deux catègories :
Les
"pays pauvres" ou PED : Pays en développement dont l'ensemble
forme le "Sud" anciennement qualifié" de tiers monde.
Les
"pays riches" ou pays industrialisés dont l'ensemble forme
le "Nord" anciennement appelés "pays
développés".
Cette distinction n'est pas satifaisante, certains pays sont atypiques
: l'Arabie Saoudite avec un PIB élevé (exportation de
pétrole) mais un IDH faible.
On constate que les NPI (Nouveaux Pays Industrialisés)
d'Amérique Latine avec une croissance élevée se
distinguent des pays du Sud, de même des pays anciennement
communistes conaissent une régression économique et une
dégradation du niveau de vie qui les mettent en marge du Nord.
En général les pays du Sud oint un un
accroissement naturel élevé au point qu'il
représente un frein au développement
économique (scolarisation et soins difficiles). Le traditions
(religions)
renforcées par les nècessités économiques
(pas
de prise ne charge sociale) favorisent la natalité.
Les pays du "Nord" au contraire connaissent un déficit des
naissances que l'on attribue parfois à la recherche d'une
meilleure qualité de vie.
Les populations du "Nord" disposent de revenus élevés
qui permettent l'accés à l'éducation, aux soins,
à la protection sociale et à la consommation de masse, ce
besoin de bien
et de service contribue à renforcer la richesse (--> salaires
->
consommation -> emploi ->…).
Les population du "Sud" produisent à faible coût des
matières premières (minerais, produits agricoles : coton,
café, latex, cacao, bois, …), leur économie repose
souvent sur une exploitation qui se fait au détriment de
l'environnement.
Les pays du "Nord" fixent les cours des matières
premières dont les prix sont souvent à la baisse, par
contre l'augmentation de
la valeur du dollars pénalise les pays du "Sud" qui veulent
s'équiper et ont besoin de produits manifacturés.
Les délocalisations peuvent apporter de l'emploi et de la
richesse, mais leur implantation reste très localisée
(espace frontalier et zones franchisées), elles
bénéficient surtout aux pays du "Nord" qui baissent leurs
coûts de production.
Les États du "Nord" tentent parfois d'apporter une aide au
développement en fornissant des équipements (parfois
devenus obsolètes pour eux) ou en effaçant la dette des
pays du "Sud".
On peut distinguer trois sortes de pays du "Nord":
-> la Trade qui domine économiquement et technologiquement
-> Les NPI d'Asie à forte croissance malgré une crise
actuelle sévère
-> Les ex-pays communistes ou Europe orientale(Russie) qui
connaissent une régression économique.
On peut distinguer trois sortes de pays du "Sud":
-> Les NPI d'Amérique latine (Brésil, Argentine) qui
connaissent une forte croissance mais gardent un IDH modeste.
-> Les pays exportateurs de pétrole, avec un bon PIB mais un
IDH faible ou moyen.
-> Les PMA (Pays les Moins Avancés) avec une croissance et un
IDH très faible.
Dans les pays du Sud les différences de niveau de vie
sont
importantes entre les riches peu nombreux et une population proche de
la
misère.
Dans les pays du Nord, une partie de la population vit sous le seuil de
pauvreté, c'estle quart monde.
Des opposition peuvent apparaître à l'intérieur
même des États (Italie : Lombardie et Calabre,
Brésil : Nordeste et Rio Grande).