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Questions de fond guidant l’étude. Comment vivent les gens dans ce territoire ? Quelles sont les relations entre les hommes et leur territoire ? Qu’y font-ils ? Quels aménagements ont-ils effectués ?
2 espaces ruraux différents : paysage rural nord-américain (grandes plaines) et paysage rural asiatique (riziculture dominante). •    Quels sont les points communs, les différences ? Des espaces ruraux à géométrie variable. •    Croquis plus ou moins libre devant permettre de répondre à deux questions : pourquoi ici et pas ailleurs ? Quelles évolutions ?
Connaître et utiliser des repères / Caractériser / Reconnaître / Décrire / Expliquer / Localiser / Situer / Réaliser un croquis simple. 2 étapes conduites par une démarche inductive.
1)
2)
Habiter le monde rural dans les grandes plaines des Etats-Unis : l’exemple de Plainfield. L’utilisation conjointe des images satellites, d’une vidéo et de statistiques conduit les élèves à découvrir un monde rural pluriel et en évolution très rapide. Il s’agit de faire ressortir la diversité des manières d’habiter le monde rural à Plainfield, en lien avec la présence proche d’’un espace urbain important (Chicago). Les élèves sont amenés à réfléchir à la question globale suivante : les habitants de Plainfield habitent-ils encore un monde rural ?
Habiter le monde rural en Asie du Sud-Est : l’exemple de Lao Cai (Vietnam du Nord-Est). Prenant appui sur ce qui vient d’être découvert avec l’étude de Plainfield, il s’agit de révéler une réalité différente de ce que signifie habiter le monde rural dans un espace où 95% des habitants sont paysans. La mise en valeur et l’appropriation ancestrales du territoire par les habitants est dégagée, tout en insistant sur les relations entretenues ou en développement avec des espaces plus ou moins proches (petite ville, touristes occidentaux...). En conséquence de cette démarche, les témoignages de touristes via leurs blogs ou la présentation d’un circuit touristique par une agence sont privilégiés. Finalement, habiter le monde rural à Lao Cai, est-ce seulement vivre de la riziculture, isolé du reste du monde ?
La comparaison de ces études de cas permet de dégager en groupe ou en classe entière des points de convergence ou de divergence entre les manières d’habiter le monde rural et de s’approprier un territoire.
Démarche inductive privilégiée. Si les études de cas permettent de dégager des constantes dans la manière d’habiter le monde rural, elles soulignent surtout des réalités plurielles excluant la tentative de modélisation.

COURS
 
Qu’est-ce qu’un paysage rural selon vous ? Présentation du tableau de synthèse ou mise en place d’un tableau par les élèves en fonction de leurs représentations.

	Village africain	Grandes plaines américaines
DE FAIBLES DENSITÉS
PAUVRE
AGRICOLE
PEU AMÉNAGÉ
ISOLE

 



Conclusion :
 
1)Un village africain
Un village du pays Mossi (2 page 257)
Ce que je vois sur le paysage :
Ce que m’explique le ou les planisphères :
L’organisation d’un village d’Afrique
 
Bilan sur le tableau : ce paysage rural est effectivement à densités plutôt faibles (cette notion est à relativiser en revenant sur le travail de début d’année : cours sur la distribution de la population à la surface de la terre), pauvre, très agricole, peu aménagé (cette notion a été abordée dans l’étude des paysages urbains et notamment des littoraux), isolé.
 
2)Les grandes plaines américaines
Croquis d’un paysage de l’Illinois par exemple : 2 page 267
Etude d’un parc de stabulation de bovins au Texas : 2 page 273
Qu’est-ce qu’une agriculture moderne d’exportation et à quoi on la reconnaît sur un paysage ?
Retour sur l’étude du village africain : quelle différence avec l’agriculture américaine ? Une agriculture traditionnelle vivrière.
N.B. Le programme de 6ème n’interdit pas d’aborder les problèmes d’environnement. De nombreux élèves sont sensibles aux conséquences de l’agriculture intensive sur les paysages. On peut donc l’évoquer ici ou à propos des villages européens. C’est surtout l’occasion de démystifier la « campagne » comme lieu de rencontre avec la nature qui s’opposerait à la « ville », source de tous les maux, de toutes les pollutions et de tous les dysfonctionnements.
 
Bilan sur le tableau : ici, paysage rural n’est donc pas synonyme de pauvreté, on ne peut pas non plus affirmer que les agriculteurs sont réellement isolés.
Les élèves constatent alors que faibles densités ne signifie pas toujours isolement. Le paysage trouve là ses limites pour comprendre un système puisque ce qui contribue à désenclaver les grandes plaines, ce sont bien sûr les grandes voies de communication qui desservent très bien les fermes immenses et qui sont visibles sur les paysages, mais aussi l’invisible, c’est-à-dire les flux de communication par téléphone, satellite, internet…