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L'église
Sainte-Foy de Conques
C'est une église de style roman que l'on reconnaît :
— tours massives
— contreforts
— arc en plein cintre
— fenêtres étroites
— portail surmonté d'un tympan et séparé par un trumeau
Vue
d'ensemble du tympan
Au centre le Christ dans une mandorle (forme d'amande) qui
représente la voûte céleste (le ciel)
Un axe de symétrie divise le tympan en deux : à gauche le
bien, à droite le mal.
Faire le bien et éviter le mal permet au chrétien de gagner le
Salut : la vie dans l'au-delà.
Dans la partie haute : les anges de l'Apocalypse : ils
soufflent dans des trompètes pour annoncer la fin du monde.
Partie
à gauche : les élus (le bien) à la droite du christ
Le Christ (Jésus) est représenté en majesté : sur un trône,
pour les chrétiens, il est Dieu.
À côté du Christ : les quatre évangélistes ( l'ange pour
saint Matthieu, l'aigle pour saint Jean, le taureau pour saint
Luc et le lion pour saint Marc ), ce sont ceux qui ont écrit les
récits de la vie du Christ : les Évangiles (« bonne
nouvelle »).
Grâce aux évangiles les chrétiens peuvent obtenir le Salut,
c'est-à-dire aller au paradis.
Dans les voussures (arcs au dessus du tympan) on distingue des
petits personnages qui regardent : les vivants.
Sous les pieds du Christ, on voit les morts qui sortent de leurs
tombes : c'est la résurrection à la fin du monde.
On peut reconnaître Saint Pierre à la porte du Paradis, la
Vierge Marie, les Saints, Abraham, les évangélistes et les
Apôtres parmi les élus ( au dessus les vertus cardinales :
espérance, foi, charité et humilité).
Remarque : Sainte-Foy est représentée dans sa cellule de
nonne avec son auréole et la main tendue de Dieu vient la
chercher.
Au
centre : le jugement dernier
Le fléau de la balance a disparu.
Un ange (ailes) pèse le bien et le mal, on remarque que le bien,
du côté de l'ange, pèse plus lourd que le mal et que le démon
qui est face à l'ange cherche à tricher.
Partie
droite : les damnés (le mal) à la gauche du Christ
Lucifer, roi de l'enfer, et les sept péchés capitaux (de gauche
à droite : orgueil, luxure, paresse, avarice, calomnie,
colère et gourmandise.
Il faut pousser les âmes qui vont en enfer, la porte de l'enfer
est une gueule de monstre.
Les supplices de l'enfer sont liés aux péchés commis
Conques est sur la route du pèlerinage de
Saint-Jacques-de-Compostelle.
Le pape est le chef de l'Église, il contrôle le clergé.
Le clergé séculier vit dans la société, il encadre la
pratique religieuse : sacrements, processions, pèlerinages,
messes, prières.
Le clergé régulier vit séparé du monde (monastère) et obéit
à des règles strictes (règle de St Benoit).
Le clergé assiste les pauvres, les malades (hospices et
hôpitaux) et s'occupe de l'éducation (universités à partir
du XIIIe siècle).
Le clergé reçoit beaucoup de dons (de l'argent ou des
terres), il prélève aussi un impôt : la dîme.
Du Xe au XIIe siècle on construit des églises romanes (style
roman) comme Ste Foy de Conques ou Blénod.
Du XIIe au XVe siècle on construit des église de style gothique.
Le pape réunit Le clergé en concile pour imposer les changements importants dans les régles de l'Église.
Page 50, la lutte contre l'hérésie cathareDevant la propagation d'hérésie (cathares dans le sud de la France), les tribunaux de l'Inquisition jugent et condamnent les hérétiques.
doc 5 page 49 : les FranciscainsLes ordres mendiants sont créés au XIIIe siècle (St François
d'Assise), ils vivent en ville et pratiquent la charité.
Des penseurs étudient les textes sacrés et deviennent des théologiens qui vont enseigner dans les universités.
Évaluation : question 5 page 47 : récit