Plan Particulier de Mise en Sureté
              en cas d'accident majeur.


Alerte sonore de confinement

alerteLES SIRÈNES
CLASSIQUES : On peut entendre la sirène d'alerte à l'occasion des essais de fonctionnement qui ont lieu le premier mercredi de chaque mois. Dans certaines communes, ce signal sert aussi à appeler les sapeurs-pompiers en cas d'accident ou d'incendie. Autrefois, cette sirène était exclusivement réservée à l'annonce des bombardements aériens. En temps de paix, on l'utilise en cas de risque majeur: par exemple, en cas d'accident industriel entraînant un nuage toxique, c'est par la sirène que la population est avertie et peut ainsi prendre les mesures de protection nécessaires. En cas d'alerte pour un risque majeur, la sirène émet pendant trois durées successives d'une minute séparées par un court silence.
ÉLECTROACOUSTIQUES : Depuis plusieurs années, sur les sites industriels présentant des risques particuliers on installe de nouvelles sirènes. Comme avec les sirènes classiques, l'alerte, en cas de risque majeur, est composée de trois modulations d'une minute séparées par un court silence. Ces sirènes font également l'objet d'un essai d'une minute le premier mercredi de chaque mois. En cas d'absence de sirènes, l'alerte est donnée par un haut-parleur (pompiers, police, gendarmerie, services municipaux) qui peut également diffuser des consignes à la population.

LES CONSIGNESconsignes
Dès que le signal retentit, il faut se confiner, c'est à dire se calfeutrer dans un local clos et écouter France Inter. Cette radio de service public reçue en tous les points de France est chargée de diffuser les premiers messages de consignes.
"FRANCE  INTER" (162 KHZ ou 1852m grandes ondes) et exécutez les consignes données.  Des précisions y seront apportées sur la nature du danger et sur l'évolution  de la situation.

LE SIGNAL DE FIN D'ALERTE
Un signal de fin d'alerte informe la population lorsque tout danger est écarté. C'est un signal continu qui dure trente secondes.
Écouter la fin d'alerte


Des accidents récents ont montré que des catastrophes naturelles ou des accidents technologiques majeurs peuvent survenir, tuer ou blesser un grand nombre de personnes. La prise en charge de la prévention et de la protection face à ces risques doit donc être l’affaire de tous et de chacun.

 Il entre dans les missions du ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche d’assurer la sécurité des personnels et des élèves. Son rôle est aussi de prévoir une éducation à la sécurité dans les enseignements.

 Le B.O. hors série numéro 3 du 30 mai 2002 relatif au plan particulier de mise en sûreté (P.P.M.S.), institue, pour les directeurs d’école, l’obligation de doter l’école, dont ils assurent la responsabilité de la sécurité, d’un plan de mise en sûreté des élèves et des personnels en cas de risque majeur. Il est indispensable de s’y référer.

 Chaque plan particulier de mise en sûreté de l’école devra nécessairement inclure, pour son élaboration :
  - une définition des différentes missions à assurer lors de la gestion de crise et la constitution d’un groupe de personnes ressources entre lesquelles ces missions seront réparties ;
 - une prise en compte de gradations possibles dans l’ampleur d’un accident et de la progressivité éventuelle des conséquences de celui-ci ;
 - une prise en charge particulière des membres de la communauté scolaire, élèves et adultes lorsque :
           • des activités se déroulent en dehors des locaux scolaires (piscine, gymnase, sorties…),
           • il existe un internat,
           • des élèves, des adultes handicapés ou des élèves bénéficiant d’un projet d’accueil individualisé sont intégrés dans l’école ;
  - une information des partenaires impliqués, élus, autorités, secours… réalisée préalablement, puis régulièrement renouvelée, afin que ces derniers aient la possibilité de s’associer à des simulations et à des actualisations du plan.

Le P.P.M.S. est un document opérationnel, propre à chaque école. Il doit lui permettre, en cas d’accident majeur, de mettre en sécurité les élèves et les personnels et d’être prêt à mettre en place les directives des autorités en attendant l’arrivée des secours. Il doit être facilement accessible aux enseignants remplaçants dans les classes uniques, au même titre que les autres documents (registre matricule, de sécurité, liste des élèves, des numéros d’urgence…).