Cette belle maison de laboureur à trois travées, appartient toujours à la famille Braibant, elle est datée de 1854 et témoigne de la prospérité de Brandeville au XIX° siècle. |
La plus ancienne inscription
extérieure
au dessus d'une ouverture se trouve sur la première maison à gauche en descendant à la petite ville. Cette date correspond à la reconstruction du village sur un plan d'urbanisme de l'architecte Marchand après le terrible incendie de la chandeleur (2 février 1771) |
À la vieille maison
I
O chère et petite maison, En toi le passé reprend vie Les vieux souvenr à foison, Montent dans l'âme recueillie II
Cuisine et chambre sont bien là,Où nous connûmes joies et peines… 40 ans sont passés déjà: Il est bon que je me souvienne! III
Là vécurent nos Biens-Aimés,Arrachés par la mort cruelle. Non! Je n'oublierai jamais, Et mon cœur leur reste fidéle. IV
Pour eux, je prie chaque jour;Mon âme me dit, en silence, Qu'ils sont auprès du Dieu d'amour, le seul qui vraiment récompense. V
Je vois les gestes de MamanS'affairant aux soins du ménage; J'entends le pas, rapidement: Papa revient de son ouvrage. |
Dernière maison de la rue d'Argonne(en face du calvaire), c'est dans cette maison qu'a habité l'abbé Lucien Jacques. Il a composé une poésie sur cette maison natale |
VI
Pour vous, courageux Gands-Parents,Victimes de tant de misères, Aux cœurs si nobles et si grands, Nous offrons nos humbles prières. ------------ VII
Église du Pays natal, Vieille église de mon Baptême Et du grand Jour sacerdotal, (1ère messe) Pour les joies et les deuils, je t'aime! VIII
Chères cloches de mes vingt-ans,Quand vous sonnez mon âme prie En souvenirs des gais printemps, vous qui rythmiez toute la vie. IX
Du temps passé je me souviens,Et quand je monte au cimetière, J'implore pour tous les anciens Qui m'ont tant aimé sur la terre. X
Ils me disent courage! Espoir!…Nous sommes dans la Cité sainte: Un jour, nous pourrons nous revoir; Vis dans cette attente, sans crainte! Brandeville, le lundi 26 juin 1978 |