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Extraits de Damvillers et son
Canton de Lucien Chardon, 1973 Sobriquet Les Gravillôts. TOPOGRAPHIE ET ORIGINE Altitude moyenne au-dessus du niveau de la mer 202 à 386m Distance 15 Kilomètres de Montmédy Orientation Sud Est de Montmédy Fête patronale Saint -Martin le 11 Novembre. Est un trés beau village situe dans une gorge environnée de bois et sur un petit ruisseau qui se jette dans le Loison. Dépendait autrefois du diocese de Reims, du duché de Chiny-Luxembourg. et du bailliage de Stenay. Brandeville - Brandenburgum - ancien bourg chinien, qui eut le titre de comte sous la dynastie austro-espagnole, a été possèdé par de puissantes familles, entre autres, les d'Haraucourt , les Fénestrange, les E. Brandenbourg et les comtes de Salm. Cette seigneurie fut érigée en comte en 1652, par le roi d'Espagne, en faveur de Théodore Il d'Allamont-Malandry, dont les aïeux étaient gouverneurs de Montmédy Après les Allamont, elle passa dans de maison de Mérode, puis dans celle de Joyeuse-Grandpré, qui s'éteignit en 1727. Le château, resté désert jusqu'à la Révolution, a été démoli depuis. (1) On remarque dans l'église de Brandeville un tableau excellent, donné par l'Abbaye d'Orval, il représente Saint-Martin exorcisant un possédé. TERRITOIRE Contenance superficiaire totale d'après le cadastre révisé en 1939 : 1194 hectares, 69 ares, 98 centiares. Cours d'eau : le ruisseau de la fontaine Laane sur un parcours de cinq kilomètres, traverse une partie du village appelée Petite Ville. ÉCARTS Les Annelles à 800 mètres. Le Grand Moulin et l'Épinette à 650 mètres. ANCIENNES DIVISIONS ECCLÉSIASTIQUES : Ordre spirituel Diocese de Reims, par impignoration des prélats de Trêves et de Verdun. Archidiaconné de Champagne, sous le titre de Saint-Medard de Grandpré. Doyenné de Saint-Gilles de Dun. Cure : celle de Saint-Martin de Brandeville. Église Époque d'érection ou de reconstruction : celle actuelle a été construite en 1769 elle a été bénie le 23 février 1770, par Jean Valadire doyen de Dun, sous le rectorat de M. Martin de Stenay, alors curé du lieu. LIVRE D'OR Morts aux Champs d'Honneur, guerre 1914-1918 (2) Albert Andreux - Léon Andreux - Albert Bourdin - Justin Braiban - Léon Catant - Arsène Charliquart - Paulin Charliquart - Basile Chevin - Fernand Colin - Auguste Fétus - Clément Hucbourg - Félix Hucbourg - Vital Hucbourg - Émile Hurel - Alfred Lehuraux - Numa Mercier - Léon Rouyer - Justin Siméon - Ferdinand Siméon - Justin Warga.(3) PERSONNALITÉS Théodore Charles MAIRE, né à Brandeville d'après Mgr Aimond. Curé de Stenay de 1771 à 1775, puis missionnaire en Guyanne. De retour en France en 1791, ii est arrêté comme suspect, interné et déporté à Rochefort. Il est mort sur les pontons le 12 septembre 1794. Dom Nicolas Joseph MAIRE, né le 15 février 1761 à Brandeville. En 1790, il est bénédictin à l'Abbaye Saint Arnould de Metz. Après avoir exercé le ministère à Nance (jura) comme assermenté, il fut déporté à l'île de Ré où il est mort, martyr de sa foi en 1799. (1) Sous la désignation générique en usage aux temps mérovingiens, ce vaste territoire est mentionné dans le diplôme impérial de 1086 par les mots « et curtem quoe dicitur bonum villiare » La charte le localise dans la foret de Wabvre. (2) Inscrits sur le Monument aux Morts de la commune de Brandeville (3) Ossuaire en l'honneur des 650 morts d'août 1914 de la garnison de Montmédy aux combats dits de Brandeville. Une cérémonie commémorative officielle a lieu chaque année. |
Les arbres |
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Hêtres |
43% |
Chênes |
11% |
Fruitiers |
2% |
Érables |
16% |
Frênes |
3% |
Autres Feuillus |
25% |
I
Sur le flanc du coteau le village s'étend;Tou en bas, un ruisseau s'écoule lentement. Autrefois, des moulins chantaient dans la Nature: Disparus pour toujours! Rien, ici-bas, ne dure. II
Le long village était prospère et populeux;On y vivait de peu, mais on était heureux. Squelettes de maisons, maintenant tristes ruines: Les gens ont déserté la terre pour l'usine. III
Plus d'animation dans le village mort!Seuls quelques paysans s'obstinent dans l'effort: Cultivant durement "la montagne" et la plaine; Il faut vivre aujourd'hui sans ménager sa peine. IV
Le village jadis bruissait des cris joyeuxDes dizaines d'enfants, turbulents et studieux, S'excitant dans la rue, autour de la Fontaine, Surveillés par le maître, en cet étroit domaine. V
Il frappait dans ses mains, c'était le signalDe la fin de nos jeux et du travail normal. Du maître l'on avait le respect et la crainte, Il nous fallait subir la sanction sans plainte. VI
L'église de dressait, tout près, sous son toit gris,Ses abords ombragés résonnaient de nos cris. Dedans, régnait sur nous un curé redoutable, Son bâton corrigeait le plus insupportable. VII
La bonne du curé nous surveillait de près;Elle aimait, près de lui, dénoncer nos "excès". Nous ne l'épargnions guère, et notre moquerie S'abattait sur l'infirme et terrible "Marie". VIII
De hauts côteaux boisés, couronne de fôrets,Dont les dessous charmants offrent un repos frais, Ceinturent l'horizon du ravissant village: De la haut on le voit blotti dans le feuillage. IX
Entre vallon et bois, vous montez doucement;Quelquefois, vous trouvez, dans la terre, un sarement Dans les friches perdus: c'est l'infaillible signe Qu'en ces pentes, jadis, on cultivait la vigne. X
Ici, parmi les chants, on
cueillait le raisin
Avant de le porter dans le pressoir ancien… Près de l'École aussi monte "la Grand'Ruelle", C'est le jardin des morts c'est la Vie Éternelle. XI
C'est là que dans la paix reposent tous les miens, Dans ce sol argileux qu'ont travaillé leurs mains. Ils m'attendent ici : j'irai dans cette terre, Avant que mon regard s'entrouve à la Lumière. Amiens, le Mercredi 2
avril 1975
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Description d'un pélerin de passage2000 kilomètres à vélo de Belgique à Santiago de CompostelaPar Fernand YASSE «A quoi peut-on bien
penser toute une journée sur le vélo? Je peux le dire,
l’ennui n’est jamais au rendez-vous.
http://www.centcols.org/voyages/st-jacques/je_partirai_un_beau_matin.htmL’esprit est sans cesse occupé par les paysages rencontrés ou par la recherche des routes à emprunter. Souvent aussi, en guise de jeu, on essaie de deviner où la route va passer : dans un paysage assez vallonné comme celui de la Meuse c’est parfois inattendu. A Brandeville, par exemple, où le village est situé au fond d’une vallée entourée de collines formant un véritable fer à cheval, je voyais bien de loin qu’une route filait vers la gauche, mais je sentais bien que là n’était pas mon chemin. Et en effet, pour rejoindre Haraumont, il m’a fallu partir à l’assaut de la couronne de collines et la traverser en son centre. Je ne comprends pas que l’endroit ne soit pas répertorié comme col alors qu’il en présente toutes les caractéristiques. Le panorama qu’on y découvre est superbe, surtout à cette période où les champs de colza semblent des plaques d’or posées sur le paysage.» |